L’Afrique du Nord et de l’Ouest par la piste avec MotoMorgana
L’Afrique du Nord et de l’Ouest par la piste avec MotoMorgana
MotoMorgana, c’est nous, Tom et Caroline, deux motards passionnés, voyageurs expérimentés, poussés par l’envie d’explorer le monde entier. Notre but? Parcourir les 6 continents, réduire le niveau de confort au minimum, rencontrer des gens, découvrir des cultures, savourer la beauté de la nature , très loin de la vie agitée de tous les jours et très loin du tourisme de masse.
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Des pistes nous mènent dans les plus beaux endroits, très loin du trafic dense. Ici, les gens sont souvent surpris de voir des touristes. Ils sont curieux, aimables, ouverts, serviables et parfois même un peu timides. La plupart du temps ils sont contents de nous voir, ils veulent nous toucher, poser des questions et – si nécessaire – ils cèdent leur maison ou nous donnent leur dernier pain.
Choisir les pistes, c’est choisir la liberté. Pas de contrôles routiers, pas de voitures qui font presque finir dans le fossé, pas de smog qui rend malade. Bien au contraire: des vues superbes, la nature sauvage, et les endroits les plus idylliques pour camper. Nous ne montons même pas toujours la tente. Seulement gonfler les matelats, s’installer dans son sac de couchage et profiter du plus beau coucher de soleil, pour s’endormir sous un ciel étoilé magnifique. Inestimable!
Lorsqu’on fait du tout-terrain, la concentration et l’attention sont très importants. Une grosse pierre ou un trou inattendu, une bande de sable fin, des animaux sauvages qui traversent la route… Ils sont souvent imprévisibles. La moto qui tombe de temps en temps, ça fait partie de l’aventure et le risque n’est jamais très loin. Caroline a eu une série de côtes fêlées en Mauritanie, Tom s’est cassé le pied au Mali. La persévérance est requise dans ces cas-là.
Le soir, nous planifions toujours la route pour le lendemain. On n’est jamais sûr de l’état de la piste, car cela ne se voit pas sur la carte ou le GPS et varie selon les conditions météorologiques. Ainsi, nous avons été surpris plus d’une fois. ‘Un peu de sable’ était en fait une succession de dunes et ‘une très bonne route’ s’est avérée un tout petit peu d’asphalte entre les milliers de trous et de bosses. On ne sait jamais avec certitude où on va passer la nuit. Cela fait partie de l’aventure…
C’est pourquoi une réserve de nourriture et d’eau font partie intégrale de notre équipement. Il ne faut pas faire la fine bouche quand il s’agit de nourriture. Parfois c’est du pain sec avec de la ‘Vache qui rit’ ou une boîte de raviolis froids qui doivent nous donner l’énergie nécessaire pour le lendemain. D’autres fois, nous trouvons des légumes locaux dans un des petits villages que nous traversons et la réserve d’essence nous permet largement de préparer un plat frais sur notre mini-cuisinière.