Axelle Dauwens : Je veux briller à Tokyo !
Axelle Dauwens : Je veux briller à Tokyo !
Bonjour Axelle, bien qu’il ne soit plus vraiment nécessaire de te présenter, pourrais-tu nous aider un peu ?
Je viens de Lapscheure, une commune de Damme. À mes 18 ans, je suis partie à Gand, afin d’étudier et de pratiquer mon sport. En septembre, j’ai fait le choix de travailler dorénavant avec un entraîneur danois (Mikkel Larsen). J’ai dû pour ça déménager au Danemark (Aarhus) où j’habite depuis 7 mois. Ma partenaire l’entraînement est Sara Slott Petersen, la gazelle danoise qui a gagné la médaille d’argent aux jeux olympiques de Rio. Nous nous entendons comme larrons en foire et repoussons ensemble, quotidiennement nos limites.
Beat yesterday… 😉
Comment en es-tu venue spécifiquement à la course à pied ?
J’ai toujours été sportive. Je me suis donc inscrite très tôt à un club de natation, j’ai fait de l’équitation, du tennis, du patinage artistique, de la danse. Courir est la base de presque tous les sports et je semblais être douée pour ça. À mes 17 ans, je n’étais inscrite à aucun club et ça ne plaisait pas à mes parents. J’ai rencontré l’entraîneur Philip Gilson du club athlètique local. Nous travaillons ensemble depuis 8 ans et avons participé à 3 CE, 2CM et 1 JO.
Où vas-tu chercher ta motivation pour t’améliorer tous les jours
à la manière de #beatyesterday ?
Pratiquer un sport à un haut niveau signifie s’entraîner encore, encore et encore. On a la sensation de faire toujours la même chose mais le but est de faire chaque fois un peu mieux. Chaque fois un peu mieux, plus vite, plus simple. Il faut parfois faire un pas en arrière suite à la fatigue ou à une blessure. Et puis on recommence à avancer en direction de la meilleure prestation.
Quels sont tes prochains objectifs ? Comment vois-tu les années à venir ?
Les jeux de Tokyo en 2020. J’ai changé d’entraîneur, et ça prend du temps. Mon corps doit s’adapter à de nouvelles méthodes de travail. Je ne sais donc pas du tout quoi attendre de cette saison. Le but est de participer aux CM de Londres et à l’universiade de Taipei. Pour la prochaine saison (2018), j’espère avoir pris le rythme des entraînements. Et me concentrer à nouveau sur de vraies prestations: le top 5 des CE de Berlin. Je veux briller à Tokyo! Je sens que mes meilleures prestations sont encore à venir. J’ai aujourd’hui 26 ans et mes meilleures années en tant qu’athlète commencent.
Quelle est l’importance de Garmin dans tes entraînements ? Comment utilises-tu nos appareils ? Que t’apprennent-ils ?
Très important. Nous courons beaucoup d’intervalles. Je les introduis dans ma Garmin Forerunner et selon le temps demandé, il m’aide à atteindre ces temps. Mes temps restent ainsi constants. Ce qui est aussi très utile, c’est que je peux consulter ces temps après l’entraînement. Par exemple: 10×200. Je ne retiens pas ces temps mais mon Garmin bien. Après l’entraînement, je les communique à mon entraîneur. La caméra (Garmin Virb) est, elle aussi, intéressante. Je filme mes entraînement et je vois ce qui est à améliorer. J’apprends énormément en regardant un mouvement de façon répétée.