Scott Stallings, joueur pro du PGA Tour, explique comment il entretient sa forme physique

Plus tôt dans l’année, Garmin a lancé la montre de golf connectée Approach® S70, qui associe des fonctions de golf haut de gamme à une suite complète de profils d’activité avancés de santé et de condition physique. Scott Stallings est peut-être la seule personne du PGA Tour à pouvoir illustrer parfaitement leur nécessité. En 2016, Scott Stallings a connu une importante transformation physique : il pesait à l’époque 106 kg et a perdu près de 27 kg alors qu’il se préparait à changer sa façon de jouer.

Depuis lors, lui et son équipe ont fait preuve d’une grande rigueur dans la recherche du programme d’entraînement parfait et dans l’utilisation des données de santé et de bien-être pour l’aider à atteindre un haut niveau de performance. Nous avons rencontré Scott Stallings, un athlète sponsorisé par Garmin, pendant une semaine de repos, alors qu’il cherche à se recentrer sur la fin de la saison 2023.

En tant que vétéran du circuit depuis 13 ans, comment mesurez-vous votre réussite ?

SS : C’est un sport unique, car si vous basez uniquement vos réussites sur votre ratio de victoires et de défaites, vous échouez bien plus que vous ne réussissez. Il faut surtout se poser ces questions : est-ce que j’aime toujours ce que je fais ? Est-ce que je veux continuer à m’améliorer ? Est-ce que j’y pense en permanence et est-ce que j’essaie de trouver des moyens de m’améliorer ? Si la réponse est oui, alors il faut donner le meilleur de vous-même et tout faire pour vous préparer à affronter les meilleurs joueurs.

Surtout quand on sait que la moyenne d’âge sur le terrain est de plus en plus basse. Les joueurs sont mieux préparés, plus combatifs, et chaque petite amélioration est un grand pas en avant. La partie santé, bien-être et condition physique joue un rôle essentiel.

Vous avez vraiment adopté une approche moderne de l’analyse de la condition physique. Quels chiffres regardez-vous lorsque vous essayez d’atteindre des performances optimales ?

SS : Principalement la VFC et le sommeil, mais toutes les données sont très utiles pour savoir comment réagit votre corps. Tous les lundis ou presque qui suivent un événement, je dors mal, ma VFC est basse et le processus de récupération de mon corps fait chuter tout le reste. Si je ne savais pas ce qu’il se passait, je paniquerais. Vous devez comprendre ce qui influe sur les chiffres et que tout est lié à votre morphologie. Vous foncez tête baissée pendant les compétitions, mais vous comprenez également que cela a un coût.

Pour moi, pouvoir utiliser les données pour comprendre le rapport coût/avantage de mon entraînement représente un avantage énorme. J’ai découvert plus de choses sur mon corps pendant les premiers mois passés avec Garmin qu’en 13 ans de carrière. Ces deux derniers mois, j’ai fait les choses complètement différemment et le résultat est positif. J’ai passé un mois en Europe et j’ai déjà retrouvé la forme, alors que cela fait moins de 36 heures que je suis rentré au Tennessee. Mes heures de sommeil redescendent et ma VFC est revenue à la normale, voire à des valeurs légèrement au-dessus de la moyenne. C’est grâce à Jet Lag Advisor (gestion du décalage horaire) que je peux me préparer et comprendre ce que mon corps traverse.

Qu’est-ce qui est le plus difficile dans l’entretien d’une excellente condition physique tout au long de l’année pour jouer au golf?

SS : Depuis le début de ma carrière, la saison des allergies est de loin la pire période pour moi. J’ai subi une importante opération des sinus en 2015, et même si ça a eu un impact positif considérable sur mon corps, ça m’affecte encore aujourd’hui et je ne vis pas dans l’État le plus adapté pour ça (le Tennessee). Avec Garmin, nous avons essayé de résoudre ce problème en utilisant les interfaces de programmation de l’application et en comprenant les causes de ces ralentissements inexpliqués pendant la saison, où je n’arrive pas à passer la seconde. Avec mon médecin et mon équipe d’entraînement, nous avons essayé de prévenir ce phénomène en identifiant ses causes.

Gérer mes allergies et comprendre comment mes voyages affectent mon corps peut sembler stupide, mais lorsque vous voyagez près de 300 jours par an, que vous dormez rarement chez vous et que vous pratiquez un sport qui exige d’excellentes capacités motrices, c’est étonnant de voir à quel point tout cela peut impacter votre façon de jouer. Il faut en être conscient et savoir quoi faire pour anticiper et prévenir ce phénomène afin de ne pas avoir à vivre avec aussi longtemps que je l’ai fait.

Quels produits golf de Garmin utilisez-vous ?

SS : J’ai découvert Garmin avec la montre connectée Approach S70 et je ne peux plus m’en passer !

Lorsque je joue en tournoi, je n’ai pas le droit d’utiliser de montre de golf ou de télémètre. Mais j’ai essayé les deux pendant mes vacances avec mon caddie. En Écosse, nous avons joué à North Berwick et à Gullane. C’était incroyable. On a joué à Gullane sans télémètre mais nous avons utilisé la fonction Golf de ma Approach S70 et nous étions tous impressionnés par les données. Honnêtement, c’est comme ça que nous avons compris si nous pouvions driver ou non sur certains trous, et comment gérer les différents obstacles.

En tant que joueur du PGA Tour, je peux affirmer qu’il y a des avantages à utiliser l’Approach S70, surtout sur les terrains que je connais mal. Je ne vois pas pourquoi un joueur amateur ne voudrait pas l’utiliser. L’Approach S70 vous permet de suivre vos clubs et vous aide à quantifier ce que vous faites et à prendre de meilleures décisions, autant sur le terrain qu’en dehors. Et elle vous fournit un aperçu global de l’environnement du trou lorsque vous vous mettez en position et que vous posez la balle sur le tee.

Qu’est-ce qui vous a poussé à perdre près de 32 kg il y a quelques années, et comment cela a-t-il changé votre vie de golfeur ?

SS : Ce n’est pas le golf qui m’y a poussé ; je voulais simplement être en meilleure santé. Je me suis dit que si je prenais soin de moi, le reste suivrait. En un sens, j’ai l’impression d’avoir eu une seconde carrière. Honnêtement, une fois que vous avez opéré un changement aussi radical, vous apprenez à vous entraîner d’une certaine manière et vous ne pensez plus qu’à ça.

Après ma perte de poids, je n’étais pas très fort. J’étais un peu bourrin dans ma manière de mouvoir mon corps. J’ai dû trouver comment bouger différemment. Je suis descendu à 77 kg, et c’était trop bas pour moi. J’ai dû apprendre à soulever des poids ; j’ai commencé à questionner des gens bien meilleurs que moi, qui m’ont aidé à comprendre comment équilibrer les entraînements de musculation pendant la saison et comment élaborer un programme d’entraînement tenable pendant un tournoi.

Quels sont vos objectifs pour la fin de l’année ?

SS : Je suis dispensé jusqu’à la prochaine saison (2024), donc je vais pouvoir m’entraîner et me sortir de la période un peu difficile que je traverse en ce moment, où mon jeu n’était pas à la hauteur. Je veux m’améliorer progressivement pendant l’année plutôt que d’avoir l’impression de repartir à zéro toutes les semaines. J’aimerais que cette dynamique soit mise en place d’ici janvier. Dans le monde actuel du golf professionnel, il faut se préparer à tout, car tout change très vite. Alors je veux être résilient et m’assurer que mon jeu et mon entraînement sont au point.