Un athlète établit le record du monde de course dans les Alpes avec des produits Garmin
Jake Catterall se trouvait seul dans les Alpes quand la nuit est tombée. Il n’était pas censé être seul.
L’athlète d’ultrafond, équipé de la montre multisports Garmin Enduro™ 2 et du système de communication par satellite inReach® Mini 2, était à mi-parcours de son dernier défi : un trek de 35 jours à travers les Alpes de l’Italie à Monaco. Il fut le premier à terminer, à la course, le nouveau tracé de la Via Alpina sur 2 000 km (1 243 mi), avec un dénivelé positif équivalent à plus de 12 fois la hauteur du mont Everest.
Après avoir couru près de 55 km (35 mi), Jake Catterall était censé retrouver son équipe (deux personnes voyageant dans un van avec son équipement, de la nourriture et des boissons) le soir, au sommet de la montagne. Malheureusement, elle était resté coincée en bas, dans la vallée. Plus de 14 km (9 mi) le séparaient du prochain point de rendez-vous, un trajet à parcourir dans l’obscurité totale, au beau milieu de la montagne.
C’est alors qu’il se rendit compte qu’il n’avait rien à manger et aucun équipement pour la nuit, même pas une lampe frontale.
Quand vous aimez quelque chose, faites-le
Il y a cinq ans, Jake Catterall a traversé une « crise de la vingtaine ». Il s’est rendu compte que ses activités n’étaient pas épanouissantes. Ses amis avaient le même problème : ils n’avaient pas de but ni de rêve dans la vie. Il se dit alors qu’il devait s’en choisir un.
Et il l’a trouvé. Jake Catterall s’est promis qu’un jour il traverserait l’Antarctique. Depuis, il s’est entraîné dans ce but et a documenté son voyage tout au long du chemin alors qu’il parcourait l’Islande à vélo et courait à travers l’Europe.
L’idée de traverser les Alpes lui est venue après sa course à travers l’Europe, lors d’une visite chez ses parents au Royaume-Uni. Il était épuisé. Sur le ton de la plaisanterie, sa mère lui dit qu’étant donné qu’il avait déjà traversé l’Europe, il pouvait bien grimper quelques montagnes en plus. Cette idée l’inspira.
Dès le lendemain, Jake Catterall se mit en quête de longs itinéraires à travers les montagnes et trouva le Pacific Crest Trail (qui traverse les chaînes de montagnes Cascade et Sierra Nevada aux États-Unis) ainsi que le sentier Via Alpina dans les Alpes. Il avait toujours rêvé de se rendre dans les Alpes en été. La décision fut prise immédiatement.
Jake Catterall avoue que toute sa vie on l’a traité de fou. Sa mère était plutôt habituée à ses « folles décisions ».
Après avoir décidé de traverser l’Antarctique, Jake Catterall commença à s’entraîner avec des « petits » ultramarathons d’un peu plus de 100 km (62 mi), puis il est passé à 200 km (125 mi). Il a parcouru à vélo toute l’Islande, couvrant près de 1 400 km (870 mi) en 63 heures.
En 2023, Jake Catterall a passé 93 jours à parcourir près de 5 660 km (3 517 mi) à travers l’Europe, dans tout le continent, de la Norvège à l’Espagne.
Il publiait son trajet en ligne et invitait les gens à le rejoindre. Certain l’ont fait. Parfois, des centaines de personnes le suivaient même temps et parfois, il n’était accompagné que d’un seul coureur pendant plusieurs heures. Il entendait constamment dire que les gens étaient heureux d’avoir accepté de le rejoindre. Alors il décida d’appliquer le même principe lors de son prochain projet, sa fameuse course dans les Alpes.
« Quand vous aimez quelque chose, faites-le encore et encore », dit Jake Catterall.
Lors d’une journée particulièrement difficile au cœur des Alpes, il fut assailli de pensées négatives. Il zooma alors sur son Enduro pour vérifier son itinéraire et remarqua un petit point bleu. C’était un segment du parcours qu’il pouvait sauter, mais Jake Catterall décida d’y aller quand même. Et il fut récompensé pour sa persévérance.
Une scène magique s’offrit à sa vue : le soleil brillait à la surface d’un glacier bleu tandis que des bouquetins erraient à proximité.
« Je me souviens de l’émerveillement que j’ai ressenti. Je me suis dit qu’à chaque fois que je refusais la solution de facilité, je finissais par être récompensé d’une façon ou d’une autre », confie Jake Catterall.
Après une visite chez ses parents, Jake Catterall rentra chez lui à Amsterdam, aux Pays-Bas, là où les montagnes n’existent pas.
Autant dire qu’il n’a pas été simple pour lui de s’entraîner à grimper pendant plus d’un mois dans ce pays plat. Il passa des heures à s’entraîner sur un stepper, en portant jusqu’à 15 kg (33 lb) sur le dos, puis sur un tapis roulant en pente raide.
Une semaine environ avant son départ, Jake Catterall apprit que l’itinéraire avait été redessiné. D’après le responsable de la Via Alpina, une poignée de randonneurs avaient déjà entamé le nouveau parcours, mais en courant, il pourrait peut-être les devancer et être le premier à arriver au bout.
Le rôle des technologies Garmin
En suivant le sentier, Jake Catterall a traversé des vallées verdoyantes parsemées de fleurs jaunes, des ruisseaux rocheux et des flancs de montagne abrupts bordés d’une simple chaîne pour se tenir.
Son inReach 2 Mini s’est avéré essentiel. Il l’a utilisé pour partager son itinéraire en temps réel via l’application Garmin Explore™. Son équipe s’en est servie pour choisir les lieux où elle allait prendre des photos et des vidéos de Jake Catterall pendant sa course. Sans ça, son équipe ne pouvait pas le localiser lorsqu’il sortait du réseau cellulaire, c’est-à-dire souvent.
« Parfois, je me sentais vraiment seul », se souvient Jake Catterall. « Je me disais que si je tombais maintenant, il n’y aurait même pas un bouquetin pour m’aider à me relever. Heureusement, avec le bouton SOS j’étais rassuré. En cas de problème sérieux, je pouvais appeler à l’aide. »
Jake Catterall passa 10 heures par jour à courir à travers les montagnes en s’orientant avec le GPS de sa montre. Grâce à la recharge solaire, sa batterie ne baissait que d’environ 25 %, une performance qu’il trouvait incroyable.
Jake Catterall rechargeait la montre tous les deux jours, surtout par prudence. (L’Enduro 2 dure jusqu’à 34 jours en mode montre connectée + 12 jours avec la recharge solaire, et jusqu’à 150 heures en mode GPS avec recharge solaire.)
D’après lui, son Enduro 2 lui a fait gagner du temps, car elle lui évitait d’avoir à prendre certaines décisions. Il croisait parfois des gens devant les panneaux d’orientation qui comparaient leurs cartes pour choisir la meilleure voie à suivre. Il les dépassait rapidement sans s’arrêter.
« Les gens devaient se dire que j’étais du coin, alors qu’en fait, je suivais juste ma montre », raconte Jake Catterall.
Il ne s’y attendait pas, mais il avoue s’être beaucoup servi de la lampe intégrée à sa montre, pour aller faire ses besoins ou pour chercher des vêtements dans son sac après une douche nocturne.
Dans la nuit noire, au cœur de la montagne, Jake Catterall essaya d’abord d’utiliser la lampe de poche de son téléphone. Mais elle n’était pas assez puissante. Alors il utilisa celle de son Enduro 2.
Il orientait la carte vers le haut pour voir son itinéraire et tenait sa montre « comme une lampe torche » pendant qu’il courait.
« C’était sécurisant d’avoir cette lampe », indique Jake Catterall. « Je ne sais pas comment je me serais débrouillé sans. »
Quelques heures plus tard, il retrouva son équipe.
Jake Catterall confie avoir été heureux d’être le premier à terminer ce nouveau parcours parce que, ce faisant, il a fixé un objectif pour les autres. D’autres voudront l’imiter, voire le dépasser. D’ailleurs, plusieurs coureurs de trail l’ont déjà contacté pour lui annoncer qu’ils prévoyaient de battre son record du monde.
En poursuivant son rêve, Jake Catterall espère inspirer les autres à suivre les leurs. Il espère motiver les gens qui le voient courir inlassablement sur les sentiers.
« J’aime inspirer les gens qui se demandent ce qu’ils pourraient faire pour eux-mêmes », confie Jake Catterall. « Ils me voient passer et se disent que si je peux le faire, pourquoi pas eux ? »
Actuellement, Jake Catterall prépare sa prochaine aventure en Antarctique : une expédition qui s’annonce encore plus risquée.