Charal, Jérémie Beyou et Garmin sont sur un bateau…
Garmin s’affiche avec un nouvel ambassadeur de poids : le navigateur Jérémie Beyou. Alors que le breton s’apprête à prendre le départ de la 9ème édition du Vendée, son IMOCA Charal bénéficie des dernières innovations de l’équipementier américain : radar, écrans dernière génération, caméras et montre connectée MARQ CAPTAIN. Le combo parfait pour gagner ? Réponse en février 2021.
À tout juste 44 ans, Jérémie Beyou peut presque déjà être considéré comme un vieux loup de mer. « J’ai été initié très jeune à la voile par un père qui était lui-même passionné par la mer, se souvient Jérémie Beyou. J’ai toujours navigué. Quand tu habites au bord de l’eau, que tes camarades se retrouvent sur un bateau le week-end et que tes parents ont une sensibilité forte pour la voile… comment voulez-vous ne pas finir marin ? » Vu comme ça évidemment !
Le marin découvre la compétition dans la baie de Morlaix et intègre l’Equipe de France de voile dès l’âge de 18 ans. « Je décroche mon premier podium au Championnat de France Espoir. Deux ans plus tard, je dispute ma première Solitaire du Figaro. Je n’avais pas un centime. Ma sœur était ma préparatrice. Quant à ma chambre d’hôtel, c’était mon bateau ! Mais l’envie était là. C’était l’aventure. Je me sentais bien. A ma place. »
Et cette Solitaire du Figaro, qu’il suivait à l’époque tous les étés à la radio et qui berçait ses mois d’août, constituera une révélation. « J’ai compris que la voile serait ma vie. Que c’était ce que je voulais faire. » Première victoire sur la Solitaire du Figaro en 2005. « Un soulagement. Il n’y a pas d’autre terme. Quand tu es marin et que ton métier c’est la course sur l’eau… forcément, tu espères gagner un jour ou l’autre. J’ai vécu cette victoire comme une délivrance. C’était jubilatoire. » La seconde victoire interviendra en 2014. Entre temps, Jérémie Beyou découvre les joies et les déboires de la course autour du monde en solitaire. « Ma première participation a été rapidement interrompu par une casse matérielle. Nous sommes en 2008. En 2012, rebelote. Le vérin de quille cette fois-ci, après les barres de flèches. En 2016, je finis à la troisième place. Pourtant j’ai failli abandonner. » Le Finistérien étant privé une bonne partie de la course de fichiers météo et de communication avec l’extérieur… « J’ai failli jeter l’éponge. J’étais à bout… mais je suis allé puiser tout au fond de moi pour continuer. Je refusais d’abandonner la course pour la troisième fois consécutive. Quand j’ai appris qu’une place sur le podium était à ma portée, je me suis accroché comme jamais. »
Le travail paye. Jérémie Beyou est aujourd’hui l’un des marins les plus titrés de la voile française, avec trois victoires sur la Solitaire du Figaro, une sur la Transat Jacques Vabre et la Volvo Ocean Race, sans oublier des podiums sur le Vendée Globe et la Route du Rhum.
Cette année, aux Sables d’Olonne, c’est sous les couleurs de Charal qu’il prendra le départ. Et le marin ne vient pas pour faire de la figuration. « Je pense sincèrement avoir l’un des bateaux les plus performants de cette édition. », souligne Jérémie Beyou. « Je suis motivé comme jamais. Je me suis préparé pour gagner. Et je suis confiant. » Il faut dire que le marin connaît son bateau par coeur. Un concentré de technologie, construit pour gagner. L’IMOCA Charal, conçu par le cabinet VPLP avec le concours du bureau d’études du Charal Sailing Team, est le premier de la nouvelle génération de « foilers » à avoir été mis à l’eau le 21 août 2018. Un avantage ? « Disons que j’ai pu disposer du temps nécessaire pour le prendre en main et qu’il a depuis été particulièrement optimisé. »
Et Garmin dans tout ça ? « Un formidable partenaire. L’équipementier m’a fourni un véritable arsenal de produits technologiques qui rendent la navigation beaucoup plus aisée. Un nouveau radar, un écran multitâches dernière génération, deux caméras positionnées sur chaque bord pour vérifier que les voiles s’enroulent et se déroulent normalement, sans oublier ma montre connectée MARQ Captain, dont je peux dire avec fierté que je suis l’ambassadeur. »
« C’est un luxe de prendre la mer avec cette MARQ Captain. Toutes les informations dont j’ai besoin, et qui s’affichent sur l’écran de contrôle logé dans le cockpit, arrivent directement sur ma montre connectée. J’accède à la fois aux réglages du pilote automatique et à toutes les données essentielles à la navigation… la vitesse du bateau, la vitesse du vent, l’angle du vent, la température, la météo, la profondeur, une cartographie impressionnante, etc. En quelques clics seulement, je suis en mesure de faire un point complet sur la situation. Je suis encore plus réactif. » Donc en mesure d’accomplir de grandes choses ? « L’avenir nous le dira ! »