Communiqué du Team Garmin – Clipper Race : Atlantic – Manche 1 : Jours 1-14.
La première quinzaine a été chargée. De la préparation du bateau pendant notre séjour à Liverpool aux premiers coups de vents en mer d’Irlande en passant par la ligne de départ sur la rivière Mersey, les émotions s’enchainent et ne se ressemblent pas. Tandis que j’écris ces quelques lignes, nous faisons route sous Spi en direction de l’Afrique de l’Ouest.
L’équipage et l’ensemble de la flotte de la Clipper Race ont été réellement traités comme des rois à Liverpool. Quelle ville merveilleuse et amicale, merci !
Le départ de la course a failli ressembler à un pétard mouillé. Après de longues minutes de « pétole », les Dieux des vents sont venus à notre rescousse. Le vent a forci juste à temps pour le coup de starter. Garmin et Dare To Lead ont pris le meilleur départ et se sont disputé la première place. Garmin a réussi à tirer son épingle du jeu, jusqu’à ce que dans une manœuvre audacieuse, Dare To Lead est venu faire l’intérieur à Garmin juste avant la bouée. Cette manœuvre a failli signer le coup d’arrêt des deux bateaux. Je me tenais debout sur tribord quand Dare To Lead a débuté sa manœuvre. J’ai vu leur bout dehors se rapprocher de plus en plus, puis virer violemment vers bâbord alors qu’ils nous faisaient l’intérieur. En quelques secondes, leur bout dehors est passé derrière notre voilier. Dare To Win est remonté au vent et nous a grappillé la première place.
Mon rythme cardiaque et mon niveau d’adrénaline sont maintenant redevenus à la normale. Mon équipage et moi-même descendons le fleuve Mersey jusqu’à la mer d’Irlande. Le vent de la mer d’Irlande forci. L’équipage Garmin prends son nouveau rythme : six heures de quart, six heures de repos, quatre heures de quart, quatre heures de repos ; et ainsi de suite pendant les six prochaines semaines jusqu’à notre arrivée à Punta del Este, en Uruguay. Les virements de bords sont devenus moins fréquents depuis que nous avons atteint la Mer au large de Land’s End à la pointe sud de l’Angleterre.
La traversée du Golfe de Gascane s’est faite s’en aucun problème. Nous avons même eu le droit à un ou deux jours sans sans vent alors que nous naviguions au large du Finistère. Nous avons mis la musique à fond et les rires de l’équipage se sont répandus sur cette mer d’huile. Le vent est revenu pour la soirée ? Nous avons changé la voile d’avant pour le Code 3. Nous sommes restés comme cela pendant plusieurs jours, tribord amure en direction sud-sud-ouest jusqu’à notre position actuelle ce samedi après-midi à environ 200 nautiques de la côte africaine et 350 Mn de notre prochain point de passage – les îles du Cap-Vert.
Je me suis lentement habitué à ma nouvelle montre Garmin Quatix 5. Sa capacité à calculer la vitesse moyenne des bateaux sur des laps de temps définis – j’utilise habituellement dix minutes – plait grandement à notre équipage et entretient l’esprit de compétition sur le bateau. C’est génial !
Maintenant, place à l’aventure !
Dave West
Ambassadeur Garmin sur Garmin – CV22