Le stage 5ème élément de notre ambassadrice Elodie Arrault
Il y a quelques semaines, nous
vous avons proposé de devenir notre ambassadeur Garmin sur un stage de trail organisé par le 5ème
élément en Haute-Savoie, en compagnie de l’ultra-trailer Sébastien Chaigneau.
C’est finalement Elodie qui a été sélectionnée et qui a pu vivre cette
expérience dans les Alpes ! Elle revient en détails sur son aventure et nous raconte ses nombreuses péripéties.
Mes premiers pas
La
convivialité commence avant même le début du stage… Nous recevons des petits
mails de Caroline Freslon-Bette depuis son 5ème élément, et une invitation au
co-voiturage. Les uns et les autres se récupèrent, sur le trajet, à la gare.
Pour ma part, j'arrive seule du Sud, et profite des paysages jusqu'à
destination : Combloux, la perle des Alpes dans son écrin de glaciers.
Sébastien,
Caroline, le café, le Mont-Blanc, le soleil, et tous les stagiaires (une
quinzaine) sont au rendez-vous. L'accueil est aussi chaleureux que le panorama
est grand.
Monsieur
Chaigneau, Seb tout simplement, nous met tout de suite très à l'aise. C'est un
champion du trail, mais pas que… c’est également un homme ultra-passionné,
souriant, débordant d’énergie et un véritable moulin à paroles. Il est accompagné
de David, ami ex-footballer et coach boute-en-train, qui gère ses contrats et
son image, pour donner plus de temps au sportif. Caroline, qui a connu le sport
de haut niveau en aviron, et qui connait les podiums du trail depuis quelques
années, nous reçoit en toute simplicité, avec décontraction et
professionnalisme. Elle est accompagnée de son mari JC, champion olympique et
du monde en aviron, qui semble être un homme empreint de discrétion et
d'humilité à la mesure de son palmarès.
Le
programme se profile, nous rejoignons assez vite nos belles chambres et je
partage la mienne avec Marie, finish-heureuse de la dernière TDS « Sur les
Traces des Ducs de Savoie ».
Première journée : on s’échauffe !
Nous
nous retrouvons en tenue de "combat" pour notre première sortie.
Celle -ci sera ponctuée d'un test VMA ascensionnel ! A savoir : choisissez une
pente de 25 à 30% – un tracé de tire-fesses sans la perche fait l'affaire –
ponctuez la de petits panneaux indiquant le dénivelé et montez le plus haut
possible en 5 minutes ! Le résultat de ce test sera la base de nos
prochains entrainements et pour l'instant il nous calme d'entrée de jeu ! Nous
réalisons avec l'effort et avec nos yeux que nous sommes en altitude. Un
jacuzzi en compagnie de Seb qui nous raconte ses dernières courses nous
récompensera en fin de journée. Au menu du soir : apéritif de
présentations, intervention sur la nutrition avec Vincent et dîner
gastronomique !
Deuxième journée : un groupe soudé dans
l’adversité !
Le
samedi démarre par une demi-journée de trail, nous grimpons jusqu'au col du
Jaillet sous les couleurs de l'automne. Seb offre un colchique à Caro, la boue
m'offre quant à elle une belle gamelle ! Nous picorons quelques
myrtilles trouvées au milieu des bruyères. JC rapporte un cèpe pour le diner.
Caro nous enseigne le planter du bâton… le groupe est déjà solidaire et
complice. La bonne humeur est de mise. Les niveaux sont différents, mais ça n’a
pas d’importance. Chacun dose à son rythme et apprend. Après 4 heures d'effort
nous rentrons au port. Le repas est parfait. La mini-sieste faite, une toute
autre épreuve nous attend l'après-midi : la caméra filmant nos talons-fesses et
montées de genoux ! Verdict : nous pouvons retourner à l'école de course !
Notre
vidéo est sans appel : il va falloir bosser ! Celle de Seb est magique ;
en exclu, il nous livre son dernier film. MERCI pour ces images qui nous ont
fait vibrer.
Nous
clôturons la soirée par une présentation de la programmation des entraînements,
et par un excellent dîner au cours duquel nous assistons à un superbe lever de
lune derrière l'Aiguille Verte. Mais restons vigilants : aussi belle
soit-elle, la montagne, aujourd'hui, a eu raison d'une randonneuse d'une
cinquantaine d'années non loin du refuge du goûter.
Troisième journée : la fin d’une belle aventure !
Après
une nuit réparatrice, le "gros morceau" nous attend dimanche matin
dans les Aravis. Quelques photos à la Pierre Fendue, et rapidement le dénivelé
est au rendez-vous. Ca ne discute plus. La file indienne s'étire. Il fait très
beau, et chaud, même dans les hauteurs ! Le relief, la végétation, les tourbes
et le Mont-Blanc en toile de fond : le site est véritablement magnifique.
J'adore cet endroit, cette espèce de plateau, de tableau. On ne sort pas des sentiers,
tout est préservé, protégé. Il y a un autre troupeau, nettement moins bariolé
que nos fluorescentes tenues ! Des moutons habitent ce paysage, on distingue
des bergeries en ruines. La nature est à l'état brut. Brute… est aussi la
redescente ! Quelques kilomètres à amortir que nous venions tout juste
d'engranger. Après 4h30 d'effort, c'est à la fromagerie que nous terminerons le
périple !
Un
dernier déjeuner nous attend, prolongé d'un café où nous débriefons. Nous
n'arrivons pas à partir… Nous sommes tous là, au salon, comme une grande
famille. Les liens se sont créés, les langues déliées, l'humour s'est installé,
l'amitié invitée. Le sport est notre allié, notre santé. Madame Garmin sonne la
cloche, il est l’heure de nous quitter. Mon coeur a battu tel un chrono, rythmé
d'émotions. Le dénivelé de ma joie, à vivre ces 3 jours, culmine à 4810
mètres… c'est gravé au fer rouge.