Itinéraire d’un photoshoot réussi

Une journée intense et riche en sensations à l’image de la fēnix 3 HR, star de ce shooting photo.

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Etape 1 : un réveil aux aurores

4h30, le réveil sonne.

La nuit est encore très noire, et les frères Sylvain et Sébastien Camus se retrouvent, l’œil encore hagard de ces réveils matinaux, contraints par les journées de tournage.

Sur la table, des gâteaux secs, bio, sans gluten, chocolatés, vanillés, des céréales, beaucoup d’eau et des grandes tasses de café sans sucre. On comprend bien là le régime alimentaire de nos traileurs : ils mangent beaucoup mais dépensent beaucoup !

5h02, Ugo Richard, photographe de star, qui arpente les chemins de trail avec Garmin depuis quelques années, sonne le gong du départ : « Allez les gars, il ne faut pas rater le lever du soleil ».

Tous en voiture. Sylvain pilote, c’est sa route, il connait le chemin par cœur et a même l’habitude de le faire en courant ! Ça grimpe, ça tourne, et retourne, plein phare sur la route sombre encore vierge de toute circulation. On arrive au pied du col, il fait froid, il y a du vent. C’est la nuit.

La grimpette commence, le petit chemin est bien tracé, et les foulées de nos jeunes traileurs ne manquent pas de mener le petit groupe à bon port. Après 40 minutes, quelques couches de vêtements en moins, et le cœur à 180 (merci le cardio poignet !) on arrive en haut de la Cime du Badou.

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Etape 2 : la découverte d’un décor idyllique, idéal pour les photos

La vue à 360° laisse entrevoir la grande métropole de Nice, la mer, Monaco, le Mercantour au loin qui se cache sous les nuages et une multitude d’autres cols qui surplombent la vallée encore endormie. C’est à ce moment-là que l’adage « le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt » prend tout son sens.

Perchés à 1264m d’altitude, le vent gelé fouette le visage, il faut vite se rhabiller avant d’attraper froid !

Malheureusement, nous n’aurons pas le lever de soleil tant attendu. Trop timide pour embraser les collines, il s’est caché derrière les nuages. Le spectacle est cependant magnifique ; le ton est à la minéralité : gris, blanc, bleu… Pendant qu’Ugo effectue quelques repérages, les deux frères s’habillent en grelottant, sans broncher.

C’est parti pour le shooting : malgré le froid et la fatigue, Sylvain et Sebastien s’exécutent. L’exercice semble simple, mais il faut sans cesse faire des allers-retours, montre à droite, montre à gauche, lever les genoux, sauter d’une pierre à l’autre tout en préservant son outil : le corps. Attention aux chevilles et aux genoux ! C’est un bon mélange entre le jeu d’acteur et le don d’une sensibilité exacte.
Clac Clac Clac… Ugo joue la rafale, pour attraper chaque mouvement et trouver la photo la plus juste. On change de spot, on cherche plus de vert, des arbres, des points de vue, des lumières. Le terrain de jeu choisi par Sylvain est vaste et diversifié, n’en déplaise au photographe !

Le soleil fait son apparition, il est alors trop imposant pour continuer. Après quelques prises de vue sous la forêt il est temps de faire une pause méritée. Il est 12h30, on a l’impression que c’est la fin de journée !

Sylvain doit partir travailler, l’œil fatigué, il enfile son costume d’ostéopathe et part s’occuper de ses patients. On en profite pour habiller Sebastien d’une tenue plus urbaine pour la partie « casual » de la journée. Dans un hôtel de Sospel, Sebastien, mannequin, s’amuse ; un ordinateur à la main, au téléphone, au piano … la fēnix 3 HR s’illustre partout, entre aventure et quotidien.

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Etape 3 :  4000 photos et un feu de camp

Enfin, pour finir cette journée et profiter des lumières du soir, nous décidons de monter au col de la Brausse.
Seuls au monde, le vent frais a fait sa réapparition. Les frères se rhabillent en tenue de traileurs, mais pour combattre le froid, Sebastien propose de faire un feu.

Entre deux prises, l’un et l’autre se réchauffent le temps de quelques secondes « Sylvain, à ton tour ! » crie Ugo qui optimise ces lumières éphémères ; le soleil descend vite, le silence est inspirant ; les frères concentrés et Ugo efficace.

Et voilà, c’est fini. On réchauffe nos mains bleues sur les flammes de notre feu de camp. Le photographe semble satisfait ; il aura accompli une journée très chargée ; près de 4000 photos réalisées, c’est maintenant le temps du tri et de la post-prod pour dévoiler les plus belles images.

 

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