Rencontre avec les membres de la Team Garmin-Sharp n°1 : Caleb Fairly & Andreas Klier
Nous vous proposons sur le blog de
partir à la découverte des coureurs de la Team Garmin-Sharp. Nous vous
dévoilerons tout au long de l’année leurs portraits croisés
afin de pouvoir les découvrir sous un nouveau jour. Les premiers coueurs que
nous vous présentons sont Caleb Fairly et Andreas Klier.
Andreas Klier et Caleb Fairly
Caleb vient tout juste de débarquer dans la team. Il a commencé sa
carrière de cycliste chez Slipstream, dans le programme de formation, et
découvre après 2 ans le haut niveau. Natif du Texas, il est sur un vélo depuis
l’âge de 3 ans et nous révèle n’avoir jamais eu besoin de petites roues !
A l’inverse, Andreas, qui a débuté sa carrière professionnelle en
1996, est un ancien du vélo. A 36 ans,
il n'envisage pas encore d’arrêter ! En dehors de sa passion, il s’implique pour
son projet caritatif « My Knoaky », qui récolte des fonds pour planter
des arbres afin de préserver la planète.
Quel est votre premier souvenir de
vélo?
Caleb : J’avais un petit vélo, au motif
tigré, quand j’avais 3 ans. C’est sur ce vélo que j’ai retiré les petites
roues. Enfin, mon père les a retirées. Je n’en avais pas besoin ! J’ai
passé tellement de temps sur le cadre du vélo de mon père que je connaissais
déjà toutes les sensations de l’engin !
Andreas : J’ai 36 ans vous savez, ça remonte à
trop longtemps pour bien m’en souvenir ! Je sais juste que j’ai commencé assez
tôt, vers 2 ans et demi, selon mes parents. Nous vivions dans un appartement et
c’est dans celui-ci que j’effectuais mes premières courses avec mes amis !
Si vous n’étiez pas devenus cyclistes
professionnels, vers quel métier vous seriez-vous orientés ?
Andreas : Un boulot normal je suppose. J’ai
toujours voulu être cycliste professionnel donc je ne sais pas vraiment
ce que j’aurais pu devenir d’autre. Je ne sais d’ailleurs pas ce que je ferais
après ma carrière ! Je suis toujours passionné par le vélo donc je ne
pense à rien d’autre, même avec mes 36 ans au compteur. J’ai en revanche
quelques idées sur ce que je ne voudrais pas faire mais pour le reste, aucune
certitude.
Caleb : C’est dur de l’imaginer. Je pense que
j’aurais quand même été impliqué dans le monde du sport d’une façon ou d’une
autre… peut-être dans le commerce sportif ou les affaires.
Quelle est votre course favorite ou votre
type de course préféré ?
Caleb : Mes courses de prédilection sont les
courtes, avec du relief, comme le circuit des Ardennes ou certaines courses en
Italie, parce qu’elles me correspondent mieux. Les courses de ce type sont
rares donc elles ont toutes ma préférence !
Andreas : Les courses belges. Pour moi ce sera
toujours les compétitions belges. Le soutien des supporters et l’atmosphère y
sont uniques. Après, il y a aussi des étapes particulières, comme celle des
Champs-Elysées…
Que faites-vous quand vous voulez vous changer
les idées en dehors du vélo ?
Caleb : Euh… je mange ! Je sors avec ma
femme, je rentre chez moi en famille, éventuellement je pars camper. Parfois,
mes frères et moi partons pêcher en rivière. Pas de pêche à la mouche ou sur un
lac. Dans le courant ! C’est plus difficile, il faut se jeter à l’eau avec
sa canne. Et je pêche avec des vers en plus. Uniquement des vers. Bref, une
activité extérieure pour m’aérer l’esprit.
Andreas : Je me consacre entièrement à mes
enfants et ma femme. En hiver je passe mes journées
entières avec eux. De temps en temps, prendre
une baby-sitter pour passer des moments privilégiés avec ma femme également.
Bref, des choses simples que tout le monde fait quand il est à la maison.
Qu’est-ce que vous appréciez le plus
une fois rentrés à la maison après une longue période de course loin de chez vous ?
Andreas : Le jardinage et amener les enfants à l’école.
Je vis à Mallorque donc il n’y a pas grand chose qui pousse mais j’ai quand
même quelques ingrédients pour mes salades et des olives de mes arbres !
Sinon, juste les choses banales de la vie d’un mari et père de famille.
J’essaie d’avoir au maximum une vie normale comparé à la vie en compétition ;
les premiers jours sont souvent difficiles si on rentre après une longue
absence mais on s’y habitue tôt ou tard.
Caleb : Juste un plat cuisiné maison. Vous
savez, quelque chose qui ne soit pas du riz ou du poulet ! Mais aussi
parler à quelqu’un d’autre que Pete Stetina par exemple (son coéquipier chez
Garmin). Parler avec ma femme et ma famille.
Quel type de plat êtes-vous le plus
impatient de retrouver ?
Caleb : Un bon vieux barbecue ou
n’importe quel plat cuisiné par ma mère ou ma femme !
Andreas : Ça n’a peu d’importance. Je suis juste
heureux d’être à la maison, de dormir et manger chez moi, peu importe ce que ma
femme cuisine ! Je suis juste content de retrouver mon frigo, avec le
yaourt que j’aime acheter. MON yaourt favori !